Eduquer en Anthropocène

Nathanaël Wallenhorst et Jean-Philippe Pierron (dir.), Le Bord de l'eau, 2019

Résumé

L’Anthropocène, nouvelle période géologique, est caractérisé par l’impact de l’activité humaine sur le système terre. Il fait de l’humain une force géologique et fait se percuter la temporalité longue de la Terre et la temporalité de l’histoire humaine. L’entrée dans l’Anthropocène amène des questions existentielles sans précédent, dont celle de la fin possible de l’aventure humaine. Au-delà du doute portant sur l’amélioration de la qualité de la vie dans l’avenir, c’est sur l’existence même d’un avenir possible que porte l’incertitude contemporaine.

L’Anthropocène peut être investi comme un ré­vélateur de nos fondements éducatifs et permettre de penser autrement l’éducation. Bousculant des paradigmes éducatifs, un chantier de définition de ce qu’est éduquer à l’époque de l’Anthropocène est à entreprendre. En effet, pour que le sursaut politique espéré par bon nombre de citoyens im­prègne durablement l’histoire humaine, c’est le niveau éducatif qu’il faut particulièrement inves­tir. Et à cet égard il est nécessaire de dépasser la logique développementale de l’éducation au dé­veloppement durable dont le drame est de ne pas avoir renoncé à la croissance.

Dans la presse

par François Euvé, Etudes, 2020, juin, pp. 117-118 ;

par Olivier Marty dans Education et socialisation, n°56, 2 juin 2020 (https://journals.openedition.org/edso/10287) ;

par Cécile Rondo pour Le Télémaque (2020, n°57, pp. 179-185) ;

par Marie-Louise Martinez, Annuel de la Recherche en Philosophie de l’Education, 1, 258-264, https://www.sofphied.org/annuel-de-la-recherche-en-philosophie-de-l-education/arphe-2020/recensions/article/recension-wallenhorst-et-pierron-par-marie-louise-martinez

par François Mandil pour la revue Projet (2020, n°378, p. 96).